Ce stage s’inscrit dans le projet VITAE qui se positionne dans une dynamique de rupture, afin de permettre la bascule, à l’horizon 2030-2040, vers une viticulture sans pesticide. Un des enjeux forts est l’identification de combinaisons de leviers, même à effet partiel, pouvant permettre d’approcher un objectif zéro pesticide. Les infrastructures agroécologiques (IAEs) doivent notamment permettre de renforcer le contrôle biologique des bioagresseurs.

Faisant suite à une traque aux innovations, 14 parcelles réparties dans six régions viticoles françaises ont été identifiées comme présentant des innovations de rupture permettant un usage de produits phytosanitaires inférieur à 70% des moyennes régionales.

Des enquêtes ont permis de décrire les leviers mis en œuvre, il s’agit maintenant d’objectiver ces leviers.

Les objectifs du stage sont de :

  • caractériser les arthropodes, pour tenir compte des variabilité interannuelle ;
  • caractériser la flore des inter-rangs et autres IAEs intra-parcellaires ;
  • décrire le paysage entourant les parcelles afin d’intégrer les effets des habitats adjacents ;
  • analyser les données écologiques (flore et arthropodes) au regard des pratiques pour évaluer la manière dont ces systèmes en rupture permettent de favoriser la biodiversité et en particulier des espèces auxiliaires.

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